L'insertion par l'activité économique
Les réseaux de l'IAE
Différents réseaux nationaux sont existants présentant selon les régions des déclinaisons locales. Les travaux de l’AVISE déclinent ces réseaux en 4 catégories :
- Les réseaux spécialisés
- Les réseaux généralistes
- Les réseaux thématiques
- Les réseaux régionaux
Les avantages
Chaque réseau participe de près ou de loin à la politique publique nationale et agit comme lobbying pour porter la voix des structures qu’il représente. Au-delà de ce rôle, ils sont un appui à la structuration par des veilles juridiques liées à leurs activités, la production d’outils, de séminaires, forums, assises nationales. Ainsi regroupement et représentation des acteurs, professionnalisation, diffusion échanges de pratiques, mutualisation de compétences, cellule juridique, applicatif web ou solutions informatiques sont un ensemble de propositions que chaque réseau met à disposition de ses adhérents.
Les réseaux spécialisés fédèrent un type particulier de SIAE.
- CHANTIER École : chantierecole.org
- FÉDÉRATION FRANÇAISE DES GEIQ : lesgeiq.fr
- FÉDÉRATION DES ENTREPRISES D’INSERTION : lesentreprisesdinsertion.org
- UNAI, Union nationale des associations intermédiaires : unai.fr
Les réseaux généralistes fédèrent plusieurs types de SIAE.
- CNLRQ, Comité national de liaison des Régies de quartier : www.regiedequartier.org
- COORACE : www.coorace.org
- FNARS, Fédération des acteurs de la solidarité : www.federationsolidarite.org
Les réseaux thématiques sont organisés autour d’une activité ou d’une filière et fédèrent plusieurs types de SIAE.
- EMMAÜS France : emmaus-france.org ENVIE : www.envie.org
- RÉSEAU COCAGNE : reseaucocagne.asso.fr
- TISSONS LA SOLIDARITÉ : tissonslasolidarite.org
Les réseaux à vocation nationale cités précédemment disposent pour certains de délégations régionales assurant leur présence sur l’ensemble du territoire.
Par ailleurs, il existe également des réseaux ou collectifs IAE à l’échelle de différents territoires. Ces réseaux peuvent résulter de la constitution d’un interréseau sur le territoire (entre différentes délégations des réseaux nationaux, le GARIE en Aquitaine ou le PRADIE en Franche-Comté par exemple).
Ils peuvent aussi assembler directement un collectif de SIAE ou de type de SIAE (exemple : les SIAE d’un même département comme Inser’éco 93 en Seine-Saint-Denis, ou toutes les AI d’une même région).
En Guadeloupe il existe 3 réseaux
- COORACE
- Chantier Ecole
- La fédération des structures d’insertion en Guadeloupe
PRESENTATION
COORACE, fédération nationale de l’économie sociale et solidaire, rassemble 548 entreprises militantes réparties sur l’ensemble du territoire. Ces entreprises sont notamment constituées sous la forme de structures d’insertion par l’activité économique (SIAE). Elles interviennent dans de nombreux secteurs d’activité, et notamment celui des services à la personne (SAP) au sein duquel elles ont développé la marque commerciale Proxim’Services.
UNE VISION DE SOCIETE
Depuis la naissance du réseau il y a plu de 30 ans, les adhérents COORACE fondent leur action sur une même vision, celle d’une société solidaire et intégrante, reconnaissant la valeur et la richesse de chacun-e en tant que citoyen-ne et acteur-trice des échanges économiques et sociaux.
UN NOUVEAU PROJET COMMUN
Les adhérents COORACE mobilisent l’emploi comme principal levier d’action. Cependant, face aux effets délétères du modèle économique dominant ainsi qu’aux insuffisances des politiques publiques mises en place depuis 30 ans, ils n’ont cessé d’élargir le périmètre de leurs actions pour contribuer de plus en plus pleinement aux dynamiques de développement solidaire des territoires.
Ils partagent aujourd’hui comme projet commun de participer à l’émergence d’un nouveau modèle de développement économique, solidaire et durable, ancré dans les territoires, créateur de richesses, de services et d’emplois de qualité accessibles à tous et toutes et vecteur de droits, notamment pour les personnes les plus précarisées.
DES PRINCIPES D’ACTION PARTAGES
Les adhérents COORACE développent leurs activités, économiques et sociales, en s’appuyant sur la coopération et la co-construction avec l’ensemble des acteurs volontaires (entreprises, collectivités, citoyens…). Ils favorisent au sein de leurs entreprises et territoires une vision transversale et décloisonnée des problématiques relatives à l’emploi et au développement. Ils s’appuient également sur l’expérimentation et la prospective pour anticiper les besoins des territoires sur lesquels ils agissent. Ils veillent enfin à développer la représentation et la participation de tous, y compris les salariés précarisés, à la vie de l’entreprise.
UNE OFFRE DE SERVICES NATIONALE
Représentation
La fédération COORACE assure la promotion permanente des intérêts de ses adhérents, en tant qu’acteurs de l’ESS qui oeuvrent pour le développement de territoires solidaires.
- une représentation à l’échelon national
- des campagnes de lobbying impliquant l’ensemble des adhérents du territoire
Animation
- La fédération COORACE propose à ses adhérents une animation de réseau favorisant les rencontres, les échanges et les dynamiques
- Des services d’information incluant l’abonnement à une lettre d’information hebdomadaire et l’accès à un intranet (actualités du réseau, forums, plateformes participatives, boite à outils…)
- des événements et rencontres Accompagnement
La fédération COORACE accompagne ses adhérents et les soutient pour assurer le développement de leurs entreprises et la montée en compétence de l’ensemble de ses représentants.
- un appui à l’innovation sociale basé sur les travaux d’une mission recherche & Innovation sociale
- un appui au développement économique
- Un outillage opérationnel sur la création, la diversification et le développement d’activités, les modes de structuration et de coopération des entreprises, l’accès à la commande publique responsable
- Une veille stratégique avec la production de baromètres économiques
- des services formation
- L’accompagnement au montage de projets de formation professionnelle
- L’accès à un dispositif de mutualisation de fonds destinés à la formation
- L’accès à des conditions privilégiées à un organisme de formation dédié, COORACE Formation
- des démarches Qualité comme CÈDRE et CÈDRE/ISO, adaptées aux missions spécifiques des entreprises du secteur de l’IAE
- un appui juridique
- L’accès à un service en ligne de questions/réponses
- Des réunions d’information et de sensibilisation sur des thématiques spécifiques
- Une veille et une information hebdomadaire
- un appui à la mise en oeuvre de l’égalité femmes hommes
UNE OFFRE DE SERVICES RÉGIONALE
L’offre de services nationaux se décline au niveau régional au plus près des besoins des adhérents et dans une relation de proximité, chacun des 12 COORACE régionaux proposant :
- une représentation aux échelons régional et départemental
- une animation de réseau par l’échange, la mutualisation et l’impulsion de coopération
- un accompagnement au développement économique et social
- le développement d’actions spécifiques en faveur d’un développement économique solidaire et durable à l’échelle des territoires
1956
Les présidents de 18 foyers (Paris, Marseille, Lille, Troyes, Rouen, Strasbourg…) créent la Fédération des centres d’hébergement pour Libérés. Objectif : représenter auprès des pouvoirs publics de jeunes associations mobilisées pour l’acquisition ou la construction de structures d’hébergement
OBJECTIFS
La Fédération des acteurs de la solidarité regroupe 870 associations de solidarité et organismes qui vont vers et accueillent les plus démunis, et gèrent près de 2 800 structures dont :
800 CHRS ; 900 ateliers et chantiers d’insertion ; 75 000 places d’hébergement et de logement temporaire 30 000 postes de travail en insertion ;12 000 places en centres d’accueil de demandeurs d’asile ; plus de 15 000 intervenants sociaux ;des milliers de bénévoles ;900 000 personnes en difficulté accueillies chaque année.
Réseau généraliste de lutte contre les exclusions, la Fédération promeut le travail social, ouvre des espaces d’échanges entre tous les acteurs du secteur social, et défend la participation des personnes en situation d’exclusion à la réflexion sur les politiques publiques qui les concernent.
LA FEDERATION DES ACTEURS DE LA SOLIDARITE
- lutte contre les exclusions, en favorisant notamment l’accès à l’emploi et au logement des personnes qui en sont les plus éloignées ;
- dénonce les décisions et les actions qui tendent à accroître l’exclusion et les inégalités sociales ;
- sensibilise l’opinion publique et les décideurs aux situations d’exclusion ;
- fais progresser l’accompagnement des personnes en difficulté ;
- facilite les échanges, la réflexion et la co-construction de propositions politiques avec les associations adhérentes et les personnes accompagnées ;
- observe et analyse grâce à des études, des enquêtes et des sondages sur les personnes accompagnées, sur l’évolution des métiers de l’insertion sociale et sur la vie associative. La fédération analyse et évalue les actions et les dispositifs mis en
CHAMPS D’ACTION
- Accès au droit
- Culture sport et loisir
- IAE et Formation
- Europe
- Évaluation / référentiel
- Hébergement / logement
- Santé
- Solidarité
- Travail social
- Veille sociale
- Vie associative
UN CONCEPT UNIQUE D’INSERTION PAR LA QUALIFICATION
En 1991, le GEIQ 24 a pris l’initiative d’inviter tous les acteurs de la formation, du social, et de l’entreprise intéressés par le dispositif GEIQ. Parmi la cinquantaine de participants était notamment présente la FNARS (Fédération Nationale des Associations d’accueil et de Réinsertion Sociale). C’est de cette première rencontre que naitra l’ambition de créer un réseau, représenté, pour le moment, sous la forme d’un groupe national d’animation.
La FNARS a porté la mission de favoriser l’émergence des GEIQ pendant près de 2 ans. Mais ce mode de fonctionnement a vite été remis en question pour lui donner une nouvelle dimension. C’est une nouvelle rencontre nationale qui a décidé la création du Comité national de Coordination et d’Évaluation des GEIQ (CNCE-GEIQ). C’est en 1994 que le CNCE-GEIQ déposa officiellement ses statuts.
Suite à la croissance importante du réseau, le conseil d’administration du CNCE-GEIQ a pris la décision de se constituer officiellement en Fédération française des GEIQ le 23 octobre 2014. La Fédération porte ainsi la responsabilité de faire vivre, de défendre et de valoriser cette forme originale de coopération d’entreprises qu’est le GEIQ, notamment auprès des pouvoirs publics.
FONCTION
Un GEIQ est un collectif d’entreprises, piloté par ses adhérents. Il regroupe des entreprises qui parient sur le potentiel de personnes en difficulté d’accès à l’emploi pour résoudre leurs problèmes structurels de recrutement, en organisant des parcours d’insertion et de qualification.
Un GEIQ est un collectif d’entreprises, piloté par ses adhérents. Il regroupe des entreprises qui parient sur le potentiel de personnes éloignées du marché du travail pour résoudre leurs problèmes structurels de recrutement, en organisant des parcours d’insertion et de qualification.
Porté par ses entreprises adhérentes, le GEIQ met à leur disposition des salariés pour des parcours allant de 6 à 24 mois. Chaque parcours vise une qualification (généralement de 1er niveau), et permet au salarié d’acquérir des savoir-faire inhérents à son poste, dans un cadre sécurisant et motivant. À l’issue de cette période d’accompagnement et de mise à disposition, les entreprises ont la possibilité d’embaucher directement le salarié.
Les adhérents mutualisent ainsi un outil de recrutement, de qualification et d’accompagnement de nouveaux salariés.
Le rôle du GEIQ ne s’arrête pas à la simple mise à disposition d’un salarié au sein d’une entreprise adhérente. Un réel suivi est engagé auprès des salariés tout au long du parcours (suivi de l’acquisition de compétences, renforcement du lien avec le tuteur, intégration dans l’entreprise…). Le salarié bénéficie également d’un accompagnement social tel que la recherche de logement, les démarches administratives, juridiques, ou encore le passage du permis de conduire.
Le GEIQ organise donc des parcours d’insertion par l’activité économique adaptés aux besoins des salariés et des entreprises adhérentes en favorisant l’insertion et la qualification de publics éloignés de l’emploi.
LES MISSIONS DE LA FEDERATION
La Fédération fédère les GEIQ adhérents répartis sur le territoire national, et assume les missions suivantes :
- La Fédération fédère les GEIQ adhérents répartis sur le territoire national, et assume les missions suivantes
- Développement et pérennisation du réseau, avec une représentation du réseau des GEIQ sur le plan national et notamment auprès des pouvoirs
- Soutien aux GEIQ existants par le biais de l’animation du réseau, la Fédération française des GEIQ organise des échanges de pratiques entre territoires et des rencontres de GEIQ par secteur d’activité.
- Conseil et formation des permanents du réseau.
- Instruction annuelle des dossiers de demande d’attribution de l’appellation La Fédération française des GEIQ est l’unique instructeur des dossiers.
- La promotion du dispositif et le soutien aux porteurs de projets : la Fédération française des GEIQ accompagne la création de GEIQ.
1974-2014 : QUARANTE ANS D‘ACTION AU SERVICE DES QUARTIERS
Tout commence à Roubaix
Dès la fin des années 1960, les habitants et les associations de l’Alma-Gare, à Roubaix, se mobilisent pour conserver la configuration et préserver la vie de ce quartier en cours de rénovation. Ils « résistent à des opérations conçues sans eux où se dévoilent des intérêts fonciers, financiers et politiques qui font l’impasse sur les mondes vécus des “courées” du Nord et sur les relations de solidarité qui en structurent la vie quotidienne ».
Déterminés à participer activement au réaménagement urbain du quartier, des militants de tradition ouvrière et chrétienne, accompagnés par des sociologues, des architectes et des urbanistes créent en 1974 l’Atelier populaire d’urbanisme « qui joue le rôle d’un véritable espace public, à la fois de mobilisation, de revendication et de contestation, mais aussi d’échanges sur des formes alternatives d’aménagement permettant le maintien sur place des habitants et le relogement de ceux qui le désirent ».
1980 : LA PREMIERE REGIE
De cet aménagement urbain émergeront de nouvelles questions portant à la fois sur la gestion des logements et des espaces publics et sur la réinsertion ou l’insertion économique des habitants. Questions dont s’emparent à nouveau habitants et associations et dont une des réponses conduira à la création de la première Régie de quartier en 1980.
La Régie occupera progressivement la fonction d’intermédiaire, instituant « des pratiques de cogestion de l’espace public du quartier, pratiques qui impliquent une animation interinstitutionnelle entre habitants, élus et bailleurs ». Ce sera l’un des principes de la diffusion du concept avec la création de deux nouvelles Régies, à Meaux et Marseille en 1985.
NOTRE ROLE
L’organisation du CNLRQ se construit de manière démocratique et repose sur différentes instances : L’Assemblée générale des Régies de quartier, le Conseil d’administration (15 Régies élues), le Bureau (10 membres), des délégués et des correspondants en régions.
Ces instances assument ensemble une triple mission.
- ANIMATION.
Faire fonctionner la vie démocratique au sein du réseau. Des commissions permanentes et des groupes de travail ponctuels appuient la mise en œuvre des orientations et favorisent l’échange, la capitalisation et le transfert des pratiques entre les Régies
- REPRESENTATION.
Représenter le mouvement auprès des pouvoirs publics et des partenaires nationaux. Le CNLRQ se reconnait comme partie prenante du mouvement de l’insertion par l’activité économique et est membre fondateur du mouvement de l’économie solidaire (MES). Il a pris l’initiative de créer, en 1992, l’Association européenne des Régies de Quartier (AERDQ) et développe des démarches de coopération nord-sud.
- DEVELOPPEMENT.
Soutenir le développement, quantitatif et qualitatif du réseau national. Ce qui suppose d’appuyer la création de nouvelles Régies et d’aider celles qui existent à atteindre leurs objectifs.
Garantes du projet collectif des Régies, les différentes instances valorisent leurs idées et leurs pratiques, à l’intérieur et à l’extérieur du réseau.
L’association nationale CHANTIER-ÉCOLE est, à ce jour, forte de plus de 700 adhérents représentant plus de 1 200 conventions ACI et formation professionnelle et plus de 30 000 personnes en parcours d’insertion. 16 associations régionales représentent le réseau.
LES MISSIONS DU RÉSEAU
Les missions et actions du réseau CHANTIER-ÉCOLE en faveur de ses acteurs sont multiples :
Regrouper et représenter les acteurs autour de la charte et du plaidoyer : le réseau s’appuie sur ses associations régionales structurées afin d’assurer une représentation des adhérents sur l’ensemble des territoires et notamment au sein des CDIAE (Conseils Départementaux de l’IAE). Cette volonté doit se traduire par un plaidoyer en faveur des modèles que nous défendons comme nécessaire au développement harmonieux de notre société. Celui-ci doit aussi permettre cette reconnaissance tant attendue par les acteurs. CHANTIER-école est ainsi en lien permanent avec les services de l’Etat dans les enjeux d’évolution des dispositifs, d’adaptation à la nouvelle offre de services, de conventionnement de l’IAE, etc.
Professionnaliser les acteurs : de par sa volonté de professionnaliser les acteurs du réseau et de favoriser la progression des personnes, CHANTIER-ÉCOLE, à travers des groupes de travail, à développer de nombreux outils méthodologiques au service de ses adhérents. Au cœur de nos actions, vous pouvez retrouver les outils de la démarche pédagogique CHANTIER-ÉCOLE. Ceux-ci sont complétés par des outils thématiques, concernant l’accompagnement, la mobilité, la santé au travail, etc.
Diffuser et échanger les informations et bonnes pratiques : le réseau publie tous les trimestres la « Lettre des Acteurs ». Cette dernière revient sur l’actualité nationale du secteur et du réseau. Elle est complétée par une communication sous différents formats, à l’échelle nationale ou régionale, pour assurer une communication rapide sur des informations de dernière minute.
Mutualiser les compétences de chacun : les acteurs de CHANTIER-ÉCOLE mènent une réflexion partagée autour de la charte et des cinq fonctions de l’employeur spécifique d’insertion qui permettent de parler d’un même métier à partir de chaque projet associatif.
- Projet associatif / employeur spécifique d’insertion ;
- Production ; formation ;
- Accompagnement social et professionnel ;
- Développement local et
Le réseau reconnait ainsi dans les actions qu’il mène, la capacité du collectif à faire avancer et « transformer » les individus. Les acteurs peuvent ainsi s’engager dans les groupes de travail et commissions mis en place pour participer à ce travail collectif.
Une présence régionale en Guadeloupe :
Des avantages adhérents : Des accords de partenariat négociés au niveau national avec des fournisseurs en bureautique, téléphonie, équipements de sécurité, produits d’entretien, etc. qui permettent aux adhérents de bénéficier de tarifs préférentiels. Des outils professionnalisants gratuits pour les adhérents.
Créée en 1988, la fédération des entreprises d’insertion représente les entreprises d’insertion et entreprises de travail temporaire d’insertion en France.
Inscrites dans l’économie sociale et solidaire, elles portent un modèle économique à finalité sociale qui conjugue travail salarié, accompagnement, et acquisition de compétences afin de favoriser l’accès à l’emploi durable des personnes en difficulté sociale et professionnelle.
Entreprises de recyclage, de nettoyage, de travail temporaire, de transport, de BTP, d’espaces verts, de restauration…les entreprises d’insertion interviennent dans de nombreux secteurs d’activités.
LEUR VISION
Construire une société plus juste où chacun peut vivre dignement, avancer, se former, acquérir des compétences, choisir sa trajectoire professionnelle.
Où chacun est reconnu, responsabilisé, considéré en tant que citoyen et contributeur, dans les territoires, de richesses économiques et sociales.
Voilà la raison d’entreprendre des entreprises rassemblées au sein de la fédération : entreprendre en alliant efficacité économique et finalité sociale dans une dynamique d’innovation permanente pour permettre à nos concitoyens frappés par le chômage et l’exclusion de retrouver emploi, dignité et stabilité.
LEUR AMBITION
Celle du changement d’échelle pour démultiplier notre action auprès des femmes et des hommes éloignés de l’emploi, au bénéfice des territoires et de la collectivité
depuis 35 ans, les entreprises d’insertion font la démonstration que le modèle qu’elles portent fonctionne, en constituant :
- une passerelle efficace vers l’emploi des personnes qui en sont éloignées ;
- une réponse adaptée à des besoins non pourvus dans les territoires, génératrice d’emplois et d’activités ;
- une des solutions pour lutter contre le chômage et l’exclusion et réduire les coûts sociaux supportés par la collectivité.
LEURS MISSIONS
- REPRESENTER
- représente les entreprises d’insertion pour défendre leurs actions et promouvoir leur modèle entrepreneurial à l’échelle européenne, nationale et territoriale auprès des partenaires institutionnels, des responsables politiques, des entreprises et branches professionnelles, des partenaires sociaux, des fondations et banques ;
- contribue à l’élaboration de politiques de l’emploi efficientes pour développer le modèle d’entreprise d’insertion et réduire les inégalités, les exclusions et le chômage en France ;
- ACCOMPAGNER
- accompagne la création, le développement et la professionnalisation des entreprises d’insertion afin d’accroître leur impact économique et social dans les territoires ;
- impulse et consolide l’accroissement d’activités sur les filières vertes et les activités de niche à fort potentiel d’emplois ;
- repère et valorise les innovations sociales et entrepreneuriales en matière de management, RH, gouvernance,
- appuie la mission Insertion des entreprises par des services adaptés à leurs besoins : formations « métiers » encadrantes techniques et chargées d’insertion professionnelle (CIP), accompagnement à la qualité, appui juridique, ingénierie financière, partenariats économiques et sociaux avec les branches professionnelles, les prescripteurs, les financeurs solidaires et mécènes,
- ANIMER
- favorise le partage d’initiatives à travers des journées thématiques
- recense et diffuse les bonnes pratiques sociales, économiques et environnementales des entreprises d’insertion ;
- anime une démarche qualité notamment à travers le processus de certification des pratiques sociales des entreprises – l’AFAQ EI/ETTI – délivrée par AFNOR, organisme certificateur reconnu ;
- veille et informe sur l’actualité du secteur de l’insertion par l’activité économique, la réglementation, l’économie sociale et solidaire, les clauses sociales, les financements mobilisables (Fonds structurels européens, appels à projets, ).
- CONSTRUIRE
- participe au débat public sur la thématique travail et emploi afin de réfléchir et proposer des moyens d’agir pour développer l’insertion demain ;
- invite à la prospective des pionniers, experts, chercheurs afin de repenser l’écosystème des entreprises d’insertion et permettre leur changement d’échelle ;
- noue des alliances avec d’autres réseaux et acteurs de l’économie sociale et solidaire (handicap, emploi, coopératives, ) pour favoriser des coopérations de plus grande envergure.
L’UNAI entend être une organisation portant la parole des Associations Intermédiaires.
Pour cela, elle se fixe les objectifs suivants :
- Recenser l’ensemble des besoins des Associations Intermédiaires,
- organiser la réflexion sur les AI en particulier et l’IAE en général,
- favoriser l’échange des pratiques et le transfert de compétences,
- accentuer la
Pour autant, l’UNAI n’est pas une simple fédération, mais un mouvement porteur de la spécificité des Associations Intermédiaires au sein du secteur de l’Insertion par l’Activité économique.
L’UNAI est une instance représentative des associations intermédiaires, détentrice d’une expertise et d’une connaissance en matière d’insertion. Les Associations Intermédiaires ont capitalisé, après 20 ans d’expérimentation, une connaissance certaine sur les problématiques d’exclusion et de remise au travail de personnes éloignées de l’emploi.
Depuis sa création, la position de l’UNAI a toujours été de promouvoir la possibilité de renforcer la fonction d’accompagnement, sans que cela se formalise de façon systématique par des financements supplémentaires accordés aux AI. Elle est à la recherche de moyens pour mener à bien sa mission.
L’UNAI est fidèle aux valeurs qui ont fondé l’Insertion par l’Activité économique en voulant s’affranchir des logiques d’assistanat. L’UNAI est convaincue que le travail est une valeur essentielle, qu’il permet à chacun de recouvrer une place dans la société, de jouer son rôle de citoyen responsable. Le travail est un droit auquel chacun peut prétendre.
Personne n’est inemployable : Il convie aux AI de trouver et de créer les conditions d’une insertion durable.
L’UNAI SE MOBILISE POUR :
- Obtenir la baisse du taux de cotisation « accident de travail »,
- harmoniser sur l’ensemble du territoire les conditions d’attribution du financement pour l’accompagnement,
- revoir le seuil des 750 heures,
- revoir l’exonération des 750 heures, l’exonération Fillon serait plus avantageuse,
- favoriser l’échange de pratiques et le transfert de compétences,
- obtenir le financement ad hoc de postes d’accompagnement
NOTRE APPUI TECHNIQUE :
L’UNAI développe son centre de ressources pour :
- Valoriser les initiatives et compétences locales,
- Développer et mutualiser les outils pour la professionnalisation et l’emploi,
- contribuer à l’essaimage de bonnes pratiques et au maillage des territoires,
- favoriser le développement de partenariats interrégionaux,
L’UNAI VOUS ECOUTE ET VOUS ACCOMPAGNE, ET SE DONNE POUR MISSIONS DE :
- Recenser l’ensemble des besoins des adhérents,
- Développer les outils
L’UNAI S’ENGAGE A :
- Associer l’ensemble des adhérents aux travaux de l’UNAI,
- Créer des groupes de travail thématiques,
- Organiser des journées thématiques,